Si votre chien aboie fréquemment à chaque stimuli (même les événements anodins et sans importance), il est important d’identifier la cause sous-jacente !

Les aboiements peuvent provenir de l’anxiété, d’un manque de socialisation ou seulement de l’ennui. Pour corriger ce comportement, commencez par augmenter les stimulations physiques et mentales de votre chien avec des promenades et des jeux régulières.

Entraînez-le à répondre à des commandes simples comme le mot « silence », suivi d’une récompense pour son calme. Assurez-vous aussi que votre chien soit bien socialisé avec le reste des animaux et des personnes. Si le problème persiste, consultez un professionnel pour des conseils adaptés.

Cependant et afin d’atténuer le stress de votre fidèle compagnon, plusieurs solutions s’avèrent efficaces, mais le résultat est différent d’un cas à un autre.

Les comprimés anti-stress, que les vétérinaires prescrivent assez souvent, peuvent offrir un soulagement rapide. Les phéromones canines, qui imitent les signaux de la mère, sont utiles pour créer une atmosphère rassurante.

Certaines huiles essentielles et des extraits de plantes comme la camomille ou la valériane peuvent également avoir des effets calmants.

• Faut-il consulter un vétérinaire ?
• Comment déterminer la solution la plus adaptée à votre chien ?
• Comment éviter toute interaction médicamenteuse indésirable ?
• Comment anticiper les effets secondaires ?

lecoinanimal enquête sur le sujet !

Le premier réflexe : l’identification des causes de tous ces aboiements excessifs

Les aboiements de votre chien peuvent signaler plusieurs émotions ou besoins !

Quand il aboie, il se peut qu’il vous alerte de la présence d’un intrus, d’une proie potentielle ou d’un autre animal.

Les aboiements peuvent aussi exprimer la peur face à un bruit, une volonté de protéger un territoire ou simplement le signalement d’un inconnu.

Si votre compagnon aboie pour attirer votre attention, cela peut désigner une frustration ou un besoin de jeu, surtout s’il y a un sentiment d’ennui qui s’installe.

Il peut notamment aboyer parce qu’il vit une grande anxiété, notamment lorsque vous vous préparez à le laisser seul.

Pour atténuer ces aboiements, il est crucial de travailler sur l’éducation de votre animal de compagnie et de son adaptation à son environnement.

Apprenez-lui à répondre à des ordres comme celui de : « silence » avec un ton ferme. N’oubliez pas de le récompenser.

Réduisez son sentiment d’ennui en augmentant les stimulations physiques et mentales.

Si le compagnon à quatre pattes est anxieux à l’idée de se séparer de son maître, renforcez petit à petit les moments de sa solitude en lui proposant des distractions telles que les jouets interactifs.

Cependant, si les aboiements persistent, cela pourrait indiquer un trouble du comportement.

Dans ce cas, consultez un comportementaliste canin ou un vétérinaire pour évaluer les solutions adaptées.

Veillez à ce que votre chien dépense davantage d’énergie

Si votre chien aboie fréquemment à la maison, il est probable qu’il veuille attirer votre attention ou qu’il ait besoin davantage d’activités physiques.

En effet, ce besoin d’exercice le rend heureux et équilibré. L’aboiement peut souvent être le signe d’un manque de dépense d’énergie ou d’un besoin de stimulation mentale.

Afin d’aider à calmer ces aboiements, il est primordial de lui offrir des opportunités pour un surplus énergétique régulier.

Emmenez votre chien se promener au moins 2 à 3 fois par jour pour qu’il puisse explorer, jouer et courir sans limites. Les balades au parc sont bénéfiques car elles lui permettent de socialiser avec le reste de ses semblables et d’interagir avec son cadre environnemental. Le jeu avec d’autres chiens peut aussi stimuler chez lui une certaine sociabilité et canaliser l’énergie de manière positive.

Un chien bien exercé est très souvent un chien plus calme à la maison, car il aura dépensé une grande partie de son énergie durant les sorties.

Trouvez d’autres sources de distraction innovantes

Si votre chien passe la plupart de son temps à l’intérieur, il peut s’ennuyer, ce qui peut entraîner des aboiements stimulés par tout bruit inhabituel et même parfois par un insecte, un oiseau ou par un écureuil qui passe devant une fenêtre.

Pour réduire ce comportement, donnez-lui des objets pour l’occuper, comme les jouets ou encore les os à ronger. En étant concentré sur ces jeux, il sera moins enclin à aboyer.

Ce conseil est particulièrement utile pour les chiens qui restent seuls à la maison au quotidien. L’absence prolongée provoque de l’anxiété ; elle entraîne des aboiements forts et même fréquents. Afin d’atténuer ce problème, habituez progressivement votre chien à la solitude en le laissant seul de plus en plus longtemps et assurez-vous qu’il dispose toujours d’un nombre conséquent de jouets pour se divertir. Cela le rendra beaucoup plus serein et relativement indépendant.

Les calmants naturels comme solutions ?

Si les caresses et les jeux ne suffisent pas à calmer votre chien, vous pouvez envisager d’utiliser des solutions d’apaisement comme celles proposées en homéopathie, aromathérapie et phytothérapie.

L’efficacité de ces traitements dépendra de l’intensité et du type de stress de votre animal.

Pour les situations de stress léger, les compléments alimentaires peuvent être une bonne option. Généralement, une cure de deux mois est recommandée, avec des signes d’apaisement visibles après environ trois semaines. Ces compléments peuvent aider à favoriser une atmosphère plus calme et à réduire l’anxiété pour votre fidèle compagnon.

Il existe également des produits originaux comme les colliers imprégnés de phéromones maternelles, spécialement conçus pour diminuer les peurs et anxiétés des chiots. Ces colliers émettent des phéromones maternelles que reçoivent en général les chiots.

Pour choisir le traitement le plus adapté, il est souvent nécessaire de les essayer. Votre vétérinaire vous guidera avec plus de précision.

Médicaments et accompagnement vétérinaire

Il est sage de commencer par des remèdes naturels, comme les plantes ou les compléments alimentaires, pour aider votre chien en évitant tout effet secondaire.

Si ces méthodes ne donnent pas les résultats attendus, des médicaments plus puissants peuvent être envisagés, mais cela ne doit se faire que sous surveillance vétérinaire.

Cependant, il est crucial de rappeler qu’aucun produit ne représente un remède miracle.

Tous les traitements, qu’ils soient médicamenteux ou naturels, doivent être accompagnés en parallèle d’un travail éducatif.

Prenez le temps d’enlever à votre chien tout sentiment de panique ou de peur omniprésente. Cela aidera à anticiper l’ancrage d’une frayeur irrationnelle.

Ces substances doivent être considérées comme des soutiens le long du processus, aidant à l’adaptation de votre animal à son nouvel environnement ou à des nouveaux stimuli.

En veillant à appliquer ces prérogatives, vous aiderez votre compagnon de toujours à être plus serein, à être moins enclin à un aboiement excessif et à favoriser un changement de comportement qui sera durable.