anatomie du chien

Tout savoir sur l’anatomie du chien !

L’expression « anatomie du chien » fait référence à l’étude de la morphologie des chiens, comprenant leur structure interne et externe.

Chaque race de chien présente des caractéristiques uniques en termes de constitution corporelle, de taille et de forme.

Les races varient de petites tailles telles que le Chihuahua à des tailles imposantes telles que le Saint-Bernard. La diversité illustre l’adaptation morphologique des chiens à différents rôles et environnements.

Grâce à la sélection canine et à l’élevage, l’homme a créé une grande diversité de races de chiens, allant du tout petit teckel à l’imposant Dogue de Bordeaux. Une variété morphologique externe est unique dans le règne animal, car aucune autre espèce n’affiche une telle variation d’apparence entre ses individus.

Malgré ces différences physiques, l’anatomie interne des chiens reste uniforme, et ce, quelle que soit la race. Autrement dit tous les chiens partagent une structure interne similaire, même si l’aspect extérieur peut varier considérablement. Suivez notre enquête de A à Z !

Catégories de chiens suivant leur forme tête ?

Une autre manière de classifier les chiens est en fonction de la forme de leur tête. On distingue trois principaux types morphologiques :

  • Type concaviligne : Les chiens de ce type ont un crâne bombé et un stop prononcé, ce qui donne à leur tête une apparence plus arrondie et marquée.
  • Type rectiligne : Ici, le front et le chanfrein (la partie antérieure de la tête, située entre la truffe et les yeux) sont parallèles, créant un profil plus droit et angulaire.
  • Type convexiligne : Ce type se caractérise par un front convexe et un stop effacé. Le profil de la tête est arrondi, avec une courbure marquée sur le dessus.

Tête, oreilles, museau et autres ?

La tête d’un chien joue un rôle crucial dans la classification des morphologies canines et se caractérise par plusieurs éléments distinctifs :

Le crâne

Selon les trois types céphaliques (convexiligne, concaviligne, rectiligne), il existe une grande diversité dans la forme du crâne entre les races.

Les lèvres

Elles peuvent être épaisses ou fines, modifiant l’apparence générale de la tête.

Les yeux

La forme et la couleur des yeux diffèrent d’une race à l’autre, ajoutant à la diversité morphologique.

Les dents

Les chiens possèdent une dentition lactéale de 28 dents, remplacées par une dentition définitive de 42 dents, qui peut varier selon les races.

Le stop

Il s’agit de la cassure entre le front et le nez. Son degré de prononciation peut vaciller entre subtile et marqué.

Le chanfrein

Situé entre la truffe et le stop, il peut être plus ou moins long et large, influençant le profil de la tête.

Les oreilles

Leur forme et leur port varient selon les races ; elles peuvent être dressées ou tombantes.

La truffe

Généralement noire, elle est un trait commun chez les chiens.

Le museau

Sa forme varie considérablement, pouvant être allongé, carré, aplati, conique…

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La forme du corps

La forme du corps est essentielle pour définir la morphologie d’un chien, et les différentes races présentent une grande variété de caractéristiques corporelles :

  • Le ventre : Il peut être levretté, c’est-à-dire creux et relevé comme chez les lévriers, ou plein, avec des flancs plus ou moins creusés selon la race.
  • La poitrine : Sa forme et sa profondeur peuvent varier considérablement, influençant l’apparence générale du chien.
  • La robe : Ce terme décrit la couleur du pelage. Les robes peuvent être unies, bicolores ou pluricolores, offrant une grande diversité visuelle.
  • Le poil : La longueur et la texture du poil diffèrent d’une race à l’autre. La fourrure se compose d’un sous-poil doux et d’un poil de couverture plus long et plus dur.
  • La ligne du dessus : Elle peut être convexe, droite, horizontale ou descendante, affectant la silhouette du chien.
  • La ligne du dessous : Cette ligne peut être droite ou courbée, modifiant l’aspect du ventre et des flancs.
  • La queue : Sa longueur, son épaisseur et son port varient selon les races, pouvant être droite, enroulée ou pendante.

Céphaliques ou formes de crâne ?

La forme du crâne est un critère essentiel pour différencier les morphologies des chiens. On distingue trois types céphaliques principaux :

  • Mésocéphale :

La tête a des proportions moyennes en longueur et en largeur. La plupart des chiens, comme les Labrador Retrievers et les Beagles, sont classés dans ce type.

  • Dolichocéphale :

Les chiens dolichocéphales ont une tête longue et fine. Les races comme les Greyhounds et les Collies possèdent une structure crânienne allongée, adaptée à leur rapidité et agilité.

  • Brachycéphale :

Ce type se caractérise par une tête courte et large, avec un front plus plat. Les races brachycéphales, comme les Bulldogs et les Pékinois, ont un crâne compact.

Si vous avez des questions sur l’anatomie ou la morphologie de votre compagnon à quatre pattes, n’hésitez pas à se rapprocher de votre vétérinaire. Il sera en mesure de vous fournir des conseils adaptés et des informations précises !

Comment fonctionne le système digestif du chien ?

Comprendre la digestion du chien aide à équilibrer son alimentation et son activité physique afin de résoudre les problèmes de transit, que ce dernier soit trop rapide ou trop long, favorisant ainsi une meilleure digestion.

D’où le processus suivant :

  • Bouche et mastication

Le chien possède 42 dents et à peu près 2000 bourgeons gustatifs. Au contraire de l’Homme, il avale pratiquement sans prendre le temps de mâcher suffisamment les aliments. En effet, la salive du chien est moins impliquée que la salive de l’homme dans l’initiation de la digestion enzymatique, donc le rôle gustatif de la nourriture n’a pas vraiment d’importance.

Quant à la tendance à avaler rapidement d’énormes quantités est due à un instinct de chasse que le chien a hérité de ses ancêtres.

  • Déglutition et œsophage

Un petit temps de mastication, le bol alimentaire est englouti, puis vient la progression petit à petit au niveau de l’œsophage à l’aide d’une onde de contraction musculaire, pour atteindre l’estomac.

  • Estomac

C’est au niveau de l’estomac que la digestion va commencer, où les aliments sont mélangés aux sécrétions gastriques. L es sucs gastriques prennent le relais pour décomposer les gros aliments en plus petits morceaux.

  • Intestin grêle

Ensuite vient le passage au niveau de l’intestin grêle, où s’effectue l’absorption de la majeure partie des nutriments, et ce, à travers la muqueuse intestinale au niveau de la circulation sanguine.

  • Côlon et élimination

Tout résidu dégagé à part (puisque non digestible) est envoyé directement vers le côlon, où les micro-organismes se chargent de la fermentation de certaines fibres. Le résultat final sera la production de déchets qui seront stockés au niveau du rectum, pour être dégagés sous forme de selles.

Comment est structuré le squelette du chien ?

Le squelette du chien se constitue d’à peu près 300 os en moyenne (cela diffère selon la race et selon le sexe).

La colonne vertébrale est divisée en :

  • 7 vertèbres cervicales.
  • 7 vertèbres lombaires.
  • 13 vertèbres thoraciques.
  • 1 sacrum formé de 3 vertèbres soudées.
  • 18 à 22 vertèbres coccygiennes qui forment la queue.

La colonne vertébrale est soutenue par de puissants muscles et ligaments (Même au niveau des épaules). Le chien comme le chat ne possèdent pas de clavicules.

À l’arrière, via l’articulation sacro-iliaque, la colonne vertébrale s’articule avec le bassin. Le sacrum s’articule avec les ailes de l’ilium et ne repose pas sur le bassin (comme dans le corps humain). Ce dernier est notamment soutenu par des ligaments et des muscles entre les membres postérieurs.

Comment fonctionne le système respiratoire du chien ?

L’appareil respiratoire du chien assure un besoin vital d’oxygénation, et ce, en fournissant de l’oxygène tout en éliminant le dioxyde de carbone (l’inspiration et l’expiration). Le trajet de l’air débute en s’infiltrant dans les voies respiratoires supérieures, passant par la trachée, pour atteindre les bronches et la totalité des poumons.

Parmi les autres organes respiratoires, on trouve le nez, la bouche, le pharynx, le larynx, le diaphragme…

Les échanges gazeux se produisent dans les alvéoles pulmonaires, où l’oxygène est directement absorbé dans le sang. Ainsi le chien répond aux besoins de son métabolisme en oxygène tout en évacuant le dioxyde de carbone.

Comment est structurée la dentition du chien ?

Le chiot, dont l’âge est compris entre la deuxième et la cinquième semaine de vie, se voit apparaitre 28 dents de lait.

Les premières qui apparaissent sont les incisives ainsi que les canines supérieures, ces dernières seront suivies des incisives et des canines inférieures, pour ensuite arriver aux prémolaires de lait.

Les dents de lait sont identiques sur les 2 mâchoires : on dénombre 2 canines, 8 prémolaires et 6 incisives. À environ quatre mois, ces dents de lait sont progressivement remplacées, à partir du quatrième mois, par la dentition adulte.

Maintenant chez le chien adulte, on compte 42 dents réparties inégalement au niveau des mâchoires. La mâchoire supérieure en possèdent 20 et celle inférieure 22 dents. Pour plus de détail : la bouche d’un chien à l’âge adulte est composée de 4 canines, 10 molaires, 12 incisives et 16 prémolaires.

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