Croisement entre Siamois et Persan : naissance du chat de l’Himalaya

Le chat Himalayen a été sélectionné en 1920 par le généticien Tjbbes en croisant un Siamois et un Persan.

Grâce à la recherche scientifique, Tjbbes a isolé le “gène colourpoint », également connu sous le nom “d’Himalayen », et en 1935, plusieurs éleveurs américains ont stabilisé cette variété à l’aide de programmes de sélection spécifiques.

La race proprement dite n’est née qu’en 1950, lorsqu’une passionnée, Margaret Goforth, a sélectionné le premier spécimen présentant une couleur caractéristique et une texture de pelage semblable à celle du lapin de l’Himalaya.

Le chat de l’Himalaya n’est pas reconnu par toutes les associations comme une véritable race et est souvent considéré comme une « sous-race » ou une variété de persan.

Il s’agit d’un chat de taille moyenne à grande dont le pelage fluide caractéristique est entièrement blanc à la naissance et commence à s’assombrir au bout d’une dizaine de jours, tant au niveau des oreilles que du museau, des pattes et de la queue.

Le pelage de l’Himalaya est l’un des plus longs de toutes les races félines, il est très épais, soyeux et possède une majesté et une dignité très particulières.

La couleur présente de forts contrastes qui peuvent aller du noir à l’écaille de tortue. Les yeux, grands et ronds, dont la couleur varie entre le bleu et le bleu foncé, dominent le museau légèrement aplati typique du persan et donnent aux chats de cette race une expression très douce et intense, ce qui est caractéristique de la race.

Les oreilles sont petites et arrondies, la queue est courte mais proportionnée au reste du corps. Les yeux du chat de l’Himalaya sont envoûtants, ils sont l’un de ses signes distinctifs en plus de sa robe. Ils sont grands et ronds, bien espacés et lui donnent l’expression typique de la douceur. Elles varient du bleu au bleu clair mais doivent en général être aussi brillantes et intenses que possible, elles sont dues au gène de l’Himalaya, tout comme la robe.

L’Himalayen a un caractère calme, hérité du Persan, mais il est aussi enjoué et sociable, caractéristiques héritées du Siamois. Il veut jouer, comme tous les chats, mais n’est pas envahissant et aime être en compagnie des gens et des autres animaux, à tel point qu’il exprime son contentement avec le vocalisme typique des Siamois, qui est à l’origine des ronronnements et des câlins qu’il affectionne particulièrement.

Le poil du chat de l’Himalaya est long et très épais et sa couleur tend à s’assombrir avec l’âge : de véritables taches plus foncées que le reste du corps apparaissent sur son corps. Plus elles sont contrastées, plus le spécimen a de la valeur.

Cette caractéristique est liée au gène de l’Himalaya, qui est récessif : il active une enzyme qui transforme les précurseurs de la mélanine, ce qui entraîne l’assombrissement du pelage.

Cette enzyme est inactivée à certaines températures « chaudes » alors qu’elle se réveille aux extrémités. En effet, chez les chatons qui arrivent à une température « utérine » élevée et constante, dès leur venue au monde, ils sont et restent blancs pendant une dizaine de jours. Puis les points commencent à apparaître pour se consolider vers la quatrième semaine de vie, aux extrémités, là où la température est juste.

Le chat de l’Himalaya est un spécimen tranquille : son physique frappant et particulier cache en réalité un caractère docile. Il est vif, mais pas sauvage, grâce à son croisement avec le chat siamois, de nature beaucoup plus calme.

Il est joueur, ne s’impose pas et ne persécute pas ses maîtres : si l’occasion de jouer et d’être en compagnie se présente à la maison, il est très heureux et participe volontiers aux activités proposées.

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